Rosetta : découvrez la nouvelle image de la comète Tchouri garantie en vraie couleur

Voici la version couleur de la comète Tchouri, telle que l’oeil humain pourrait la percevoir. Si cette image ressemble beaucoup aux précédentes, c’est parce que l’astre observé par Rosetta est tout simplement gris.

A quoi ressemble réellement la comète 67P/Tchourioumov-Gerasimenko, ou Tchouri pour les intimes ? Depuis que Rosetta et Philae sont arrivés aux abords de cet astre, les nombreuses vues ont été récoltées. Pourtant, jusqu’ici toutes étaient monochromes.

Pour y remédier les astronomes de l’Agence spatiale Européenne (ESA) ont entrepris de traiter quelques-unes des images recueillies afin d’obtenir une version couleur de la comète, telle que l’oeil humain pourrait la percevoir.

Comète Tchouri

La version en vraie couleur de la comète Tchouri (Source : ESA).

Lire la suite

Les grands carnivores sont de retour en Europe

Une étude parue dans la revue scientifique Science démontre que les grands carnivores sont de plus en plus présents en Europe. En voie d’extinction il y a un siècle, ils connaissent depuis peu, un regain de vitalité remarqué.

Le loup gris, le lynx, le glouton et l’ours brun. Ces grands carnivores qui étaient en voie d’extinction il y a une centaine d’années, reviennent en force en Europe. Tels sont les faits démontrés par la revue américaine Science, qui explique entre autres que l’ours brun serait le spécimen le plus répandu, marquant sa présence dans 22 pays du vieux continent. Loin de l’ourson anglais Paddington, il est plutôt question de grizzly dont le poids peut atteindre les 300 kilos.

ours brun

Lire la suite

Le Soleil est peut-être né dans le vent d’une supernova

Grâce aux observations récentes de la sonde Voyager associées à des simulations numériques, des physiciens du CNRS ont montré que les noyaux radioactifs de béryllium contenus dans les premiers solides du Système solaire ont pu être produits à la suite de l’explosion d’une ou plusieurs étoiles massives précédant sa naissance. Ces travaux, publiés dans Astrophysical Journal, renforcent l’hypothèse selon laquelle la naissance du Soleil aurait eu lieu dans des conditions peu communes au sein de la Voie lactée.

La présence de noyaux radioactifs de courte durée de vie (inférieure à quelques millions d’années) dans le disque protoplanétaire pose une contrainte majeure aux scénarios de formation du Système solaire. Parmi ces noyaux, le béryllium (10Be) présente une caractéristique, il ne peut être synthétisé efficacement au sein des étoiles. Il est produit uniquement par des réactions nucléaires induites par des particules chargées accélérées jusqu’à plus de 15 % de la vitesse de la lumière.

À ce jour, le scénario favorisé pour expliquer la présence de 10Be dans le Système solaire primitif tenait à une production induite par des noyaux légers (protons, particules alpha) accélérés au voisinage du Soleil, lorsque celui-ci était en formation. Pourtant, les analyses isotopiques récentes d’inclusions minérales primitives contenues dans des météorites – ces FUN-CAI (Fractionation and Unidentified Nuclear isotopes anomalies in Calcium Aluminum-rich Inclusions) sont des phases réfractaires qui ont condensé à haute température et dont la composition isotopique n’a pas été modifiée depuis leur formation il y a 4,6 milliards d’années – montrent que le nuage de gaz et de poussières protosolaires contenait lui-même une contamination en 10Be.

Rémanant supernova IC 443

Rémanent de la supernova IC 443 interagissant avec un nuage moléculaire dense dans la constellation des Gémeaux. La taille angulaire du vestige est similaire à celle de la Lune (0,5 °), ce qui correspond à un diamètre d’environ 410.000 milliards de kilomètres pour une distance au rémanent estimée à quelque 5.000 années-lumière. (Source : NASA/ESA)

Lire la suite

Une étrange créature découverte sur une plage de Santa Barbara

Des promeneurs sont tombés sur une étrange créature sur une plage de Santa Barbara en Californie. Muni de dents et de griffes aiguisées, l’animal n’a pas encore pu être identifié.

Au cours des derniers jours, la Californie a subi des tempêtes violentes qui se sont rapidement avérés être les pires qu’ait connues l’Etat depuis plusieurs années. Vents puissants, précipitations recors, chutes de neige et inondations ont provoqué de nombreux dégâts mais ils ont également conduit à une découverte insolite.

Mardi, sur une plage de Santa Barbara, des Américains ont découvert une étrange créature. Mesurant moins d’un mètre, la bête est dotée de grandes canines et de griffes longues et acérées sur ses pattes. De couleur brunâtre, elle n’a pas de poil et présente un corps ressemblant un peu, à celui d’un cochon avec un abdomen un peu gonflé. Figée dans une expression assez effrayante, la créature n’a pas pu être identifiée.

Etrange créature Santa Barbara

Cet animal a été trouvé sur une plage de Santa Barbara, dans un état de décomposition avancée.

Lire la suite

Les oiseaux entendent les tornades avant tout le monde

Des fauvettes du Tennessee ont fui des intempéries mortelles un à deux jours avant leur arrivée.

Au printemps dernier, le Tennessee vivait un épisode météorologique d’une violence exceptionnelle. Entre le 28 et le 30 avril, pas moins de 84 tornades s’abattaient sur l’Etat, tuant 35 personnes et causant plus de 1 milliard de dollars de dégâts. L’arrivée de l’ouragan avait été prévue par les services météorologiques. Mais aussi par les parulines à ailes dorées. Dans les deux jours qui avaient précédé les intempéries, ces petits passereaux d’environ 9 grammes, à peine sortis d’une migration de 4 000 km, désertèrent les monts des Appalaches pour se réfugier à plusieurs centaines de kilomètres au sud, en Floride, avant de rentrer au bercail, une fois le danger passé.

La légende et quelques constatations empiriques accordent depuis longtemps aux animaux une prescience des catastrophes naturelles. Lors du tsunami de décembre 2004, les éléphants auraient ainsi perçu la terrible vague et déserté les zones côtières. Aucune observation scientifique n’avait pourtant précisément décrit un phénomène de ce type.

Au printemps dernier, le Tennessee vivait un épisode météorologique d’une violence exceptionnelle. Entre le 28 et le 30 avril, pas moins de 84 tornades s’abattaient sur l’Etat, tuant 35 personnes et causant plus de 1 milliard de dollars de dégâts. L’arrivée de l’ouragan avait été prévue par les services météorologiques. Mais aussi par les parulines à ailes dorées. Dans les deux jours qui avaient précédé les intempéries, ces petits passereaux d’environ 9 grammes, à peine sortis d’une migration de 4 000 km, désertèrent les monts des Appalaches pour se réfugier à plusieurs centaines de kilomètres au sud, en Floride, avant de rentrer au bercail, une fois le danger passé.

Fauvette du Tennessee

Ces parulines à ailes dorées passent l’été dans les montagnes du Tennessee (Source : Henry Streby et Gunnar Kramer).

Lire la suite

Les mille et un mystères des bulles de savon

Pour ses travaux sur les bulles de savon, Lorène Champougny, doctorante au laboratoire de Physique des solides, vient de recevoir une bourse L’Oréal-Unesco Pour les femmes et la science. Dans l’esprit de la « matière molle » chère à Pierre-Gilles de Gennes, ses recherches ont une foultitude d’applications, de la mousse à raser aux extincteurs en passant par les matelas. Et la jeune scientifique adore parler de son travail et des « mystères cachés du quotidien ». Futura-Sciences l’a rencontrée, suivez-nous parmi les bulles…

Enfant, elle s’intéressait à toutes les sciences et dévorait les magazines scientifiques. Adolescente, elle se passionnait pour l’astronomie et se destina à des études d’astrophysique. « Mais arrivée au master, lors de mon stage, j’ai compris que ce n’était pas pour moi. Le travail consistait à passer toute la journée devant un ordinateur et à étudier, de manière indirecte, des objets si lointains qu’ils en devenaient abstraits, explique aujourd’hui Lorène Champougny, devenue une spécialiste des bulles de savon. J’ai besoin de travailler sur du concret, sur des choses que je peux toucher. J’aime l’idée d’aller chercher des mystères cachés dans ce qui est autour de nous. »

Et puis, souligne-t-elle, « je veux pouvoir parler de mon travail à ma grand-mère ». Ce n’est pas une boutade : la jeune chercheuse passe un sixième de son temps à donner des conférences dans les lycées et à d’autres opérations, comme la Fête de la science ou les publications dans le site Vulgarisation.fr (ou La physique autrement). Nos lecteurs reconnaîtront d’ailleurs dans ces vidéos les images de l’exposition Supradesign, organisée par Julien Bobroff et travaillant au même LPS, le Laboratoire de Physique des Solides.

Demi-bulle savon

Une demi-bulle à la surface d’un liquide. Les irisations témoignent, par l’intensité de leurs couleurs, de l’épaisseur du film, que l’on peut mesurer par interférométrie (Source : CNRS).

Lire la suite

Course contre la montre désespérée pour sauver les rhinocéros blancs du Nord

Les experts tentent de mettre au point une fécondation in vitro de la dernière chance.

Une course contre la montre est lancée pour sauver les rhinocéros blancs du Nord, qui ne sont plus que cinq au monde, et les experts tentent de mettre au point une fécondation in vitro de la dernière chance. « Ca va être une rude bataille », a admis auprès de l’AFP Randy Rieches, le conservateur de ces mammifères au zoo Safari Park de San Diego.

La disparition d’Angalifu, rhinocéros mâle d’environ 44 ans décédé de sa belle mort dimanche dans ce zoo de Californie, a tiré le signal d’alarme au sein de la communauté scientifique. Les autres survivants de cette espèce se trouvent tous en captivité, dont une femelle au même zoo de San Diego, une autre en République Tchèque, deux femelles et un mâle, le seul de l’espèce, au Kenya.

Les gardiens du zoo de San Diego avaient essayé sans succès d’accoupler leurs deux rhinocéros. Un autre mâle de cette espèce, nommé Suni, était mort en octobre dans la réserve kényane d’Ol Pejeta.

Rhinocéros blanc du Nord

Un rhinocéros blanc du Nord dans la réserve d’Ol Pejeta.

Lire la suite

Une gigantesque collision stellaire va créer une étoile 60 fois plus grosse que le Soleil

Une étoile binaire de la constellation de la Girafe se révèle être le cas le plus proche d’une fusion d’étoiles jamais observé. Situé à 13.000 années-lumière de notre planète, ce phénomène devrait aboutir à la formation d’une étoile 60 fois plus massive que le Soleil.

Elles représentent à elles deux 70 fois la masse du Soleil et sont engagées dans une valse mortelle. Deux géantes bleues forment en effet l’étoile MY Camelopardalis dont la fusion devrait entraîner l’apparition d’une étoile super-massive. Si son existence est connue depuis une dizaine d’années, une équipe espagnole a fourni de nouvelles données sur ce phénomène impressionnant, dans la revue Astronomy & Astrophysics.

Longtemps pris pour une étoile seule, MY Camelopardalis, du nom scientifique de la girafe Giraffa camelopardalis, est en fait une étoile binaire. Les deux astres s’éclipsent à tour de rôle le long d’une orbite très courte : elles mettent environ 28 heures pour effectuer une révolution sur elles-mêmes. Mais on est loin de tout savoir sur cette étonnant structure stellaire.

C’est pour cela que l’équipe de Javier Lorenzo, de l’université d’Alicante, a utilisé un télescope de l’observatoire espagnol de Calar Alto pour étudier ce qui une des étoiles binaires les plus massives jamais observées. Elle atteindra jusqu’à 60 fois la masse du Soleil lorsque la fusion sera terminée.

Collision étoiles contellation Girafe

Les deux étoiles en plein collision du système MY Camelopardalis

Lire la suite